A Cheval d'Auvergne - Elevage de l'Arn

Foire de printemps d'Ennezat

Fin de la trêve hivernale, c'est la reprise des actions de promotion de la race pour l'association.
On reprend, mais petitement, pas la peine d'aller s'essouffler d'entrée non plus, le printemps arrive oui, mais c'est pas une raison pour sortir le grand jeu... visons la remise en route modeste, puis d'ailleurs les panneaux, revues de presse etc sont pas pile poil à jour (après avoir passé l'hiver dans leur caisse, en strates, tels qu'empilés à la hâte lors du dernier démontage de stand, qui remonte à octobre...bon, je suis à l'abri d'une obsession au moins : l'ordre).
C'est donc à La Foire de Printemps d'Ennezat, au Nord Est de Clermont-Ferrand, qu'on inaugure notre saison de promotion 2007.

Ophris, jument d'Auvergne de cinq ans fait bonne figure, et s'arrange avec une belle énergie de celle de l'herbe bien verte de son paddock.
C'est certain, pas de bousculade au stand, même si le lieu est bien fréquenté, on est loin d'une affluence de salon national. Mais Ophris récolte son lot de compliments, et son attitude est des plus exemplaires, calme, avenante, peu troublée par cet environnement inhabituel, pas mal pour une deuxième sortie "publique".

Au final, rien ne permet de penser que le Cheval d'Auvergne ait fait aujourd'hui un formidable bond médiatique, mais bâh...la journée était belle, l'équipe organisatrice bien accueillante, et les quelques curieux auront rattrapé l'indifférence de visiteurs que la gent équine ne passionne pas outre mesure (et c'est leur droit le plus strict).
Alors je décide de voir les choses comme suit : c'était toujours un peu de soleil à prendre, une bonne raison de laisser en plan le compte rendu de la dernière Assemblée Générale, et en plus, l'occasion de bien intégrer la donnée suivante : sur l'A71, quand on vient de Clermont Ferrand, la sortie 14 se trouve AVANT la sortie 13, autrement dit, quand on est mal réveillée et qu'on attend d'avoir passé la 13 pour laisser affleurer un léger doute, on est obligée de faire demi-tour à la 12 et on a fait au moins quarante kilomètre pour rien...
La prochaine fois, je prendrais le temps de boire mon demi-litre de café avant de partir.

Cinq nouvelles choses

Vu que j’ai un boulot monstrueux à abattre avant l’AG de l’association, il me vient à l’esprit tout un tas d’idées de choses à faire étrangères à l'affaire, et dont la mise en application parait pourtant d’une priorité absolue... normal.
Et vu que je n'ai plus que trois jours devant moi pour boucler cette préparation d'AG, et étant donné que le sevrage tabagique que je m’inflige m’ampute des trois quarts de ma capacité à manipuler des concepts, même basiques, et à formuler la moindre phrase de plus de trois mots - à part "j'ai très faim", je pense que gravir le Puy de Dôme à la course par le chemin des muletiers, même en portant une machine à laver –les carrées à hublots, bien lourdes- ben à côté c’est du tout cuit.
C'est donc probablement par pur désepoir que j'obéis à l'une de ces inexplicables impulsions, au lieu de faire les comptes de résultats de l'exercice 2006, d'ordinaire, ça me passionne, comprends pas...
Exemple de chose primordiale à faire sur le champ donc : rédiger une note pour ce blog... comme par hasard, alors qu’il est en jachère depuis janvier… Et l’idée, c’est qu’au lieu de raconter ma vie par l’exposé du 27 janvier, dont l’intérêt reste discutable, il suffisait de présenter les choses ainsi :

« Cinq choses que vous ignorez sur le Cheval d’Auvergne »

1. Alexandre Dumas en parlait déjà en 1844 dans « Les trois Mousquetaires » au chapitre 39 : "Un quart d’heure après, Porthos apparut à un bout de la rue Férou sur un genêt fort beau ; Mousqueton le suivait sur un cheval d’Auvergne, petit, mais très beau. » … quand je pense que certains (rares, mais obtus) persifflent et persistent à dire que « Le cheval d’Auvergne ça n’a jamais existé », qu’ils aillent relire leurs classiques…

2. En 2005, pour une dizaine de naissances, la moyenne d’âge des juments reproductrices était de dix-neuf ans ! C’est pas qu’on s’acharne sur les mamies, c’est que le cheval d’Auvergne est vraiment rustique ! C’est d’ailleurs pour ça qu’en 1997, année de création de l'association de sauvegarde de la race, il restait encore quelques juments de race locale dans les montagnes d’Auvergne.

3. On ne verra jamais un cheval d’Auvergne courir dans le groupe I pour le Grand Prix de l’Arc de Triomphe à Longchamp, mais on ne verra pas non plus un pur sang anglais engagé dans le Grand Prix de Saint Cloud mettre le nez dehors l’hiver au col de La Croix Morand, chacun … ses spécificités.

4. Certains chevaux d’Auvergne, à l’instar du … caribou, ont en hiver une petite moustache sur la lèvre supérieure, oui, même les juments.

5. La première pouliche Auvergne de l’année 2007 est née il y a moins de deux semaines aux Signoles, je l’ai vue, émergeant du brouillard, perchée sur ses grandes jambes de trois jours... une petite apostrophe blanche au front, et le petit bout de nez que voilà :