Après le temps des réunions, voici venu celui de la réalisation de mesures concrètes. Finalement, l'associatif, en dehors des tergiversations qui épuisent au sein de l'organe de direction, offre une bonne capacité à agir, suffit de trouver le moyen d'activer le réseau des adhérents. Ici, c'est grâce au camion des uns, au prè, à l'étalon, aux piquets, au matériel, aux heures de labeur... des autres que l'on est en passe de mener à bien une mesure de sauvegarde urgente.
Mesure qui consiste à déplacer un étalon de l'extrême sud du Massif Central jusqu'au coeur du Puy de Dôme où il passera deux mois en estives avec une dizaine de juments. L'intérêt purement génétique est un peu long à développer, compte tenu de l'heure avancée essentiellement, mais on peut me croire sur parole...
Quoiqu'il en soit, partis ce matin d'Auvergne, Marc et Fred se relayant au volant d'un 7 tonnes vert rutilant, et moi tentant vainement de ne pas m'endormir pour indiquer la route, nous voilà aux Signoles, résidence de Babeliba et de ses juments d'Auvergne, d'où nous repartons dans... deux heures.
Babeliba a embarqué très gentiement il y a peu, doit se douter que sa bonne volonté sera récompensée... un harem tout frais qu'on lui concocte! Mais avant de juger sur pièce, faudra qu'il patiente quelques jours au dessus d'Issoire, à Moidas, où il fera étape. Le temps de participer au premier rassemblement des étalons de race d'Auvergne, et aussi celui de régler les derniers détails de son accueil sur les hauteurs des Supeyres.
Et moi... ben, je ferais mieux de me mettre tout de suite à remplir une citerne de café pour la route, où je vais finir "la tête dans la boîte à gants" entre la fin du troisième et le début du quatrième kilomètre après le départ.
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