Pour faire une bonne permanente d'association pour la sauvegarde du cheval d'Auvergne, il faut:
- un goût certain pour le nomadisme, les petites routes tortueuses du Cantal, l'aire de la Lozère, les cafés d'autoroutes...
- savoir faire des sacrifices...
- une conception minimaliste du confort, ou apprendre à "ne pas se focaliser sur son intérieur"
- un goût immodéré pour l'ordre, une méthode de travail rigoureuse et efficace
- et le sac à main de Mc Gyver
Avec à l'intérieur :
- un écouvillon stérile de test de métrite contagieuse équine (qui peut aussi, à condition d'avoir un conduit auditif de 43 cm, faire office de coton tige)
- un plan de Paris (absolument indispensable quand est perdu entre la Jasserie du Coq Noir et le Col de Prabouré)
- un couteau (bé...pour couper)
- le document d'identification de Babeliba (Babeliba perd toutes ses affaires, c'est un cheval assez dispersé...)
- un chéquier (très régulièrement en bois, du beau bois brut, genre imputrescible, genre teck)
- un lecteur MP3 (que je n'ai jamais le temps d'écouter mais dont les piles se déchargent quand même de toute façon)
- une facture d'essence (au cas où j'arriverai à me la rembourser avant qu'elle ressemble à celles qui tapissent le fond du sac et qui sont illisibles)
- un tube d'écran total (totalement périmé)
- un tournevis gris et rouge (En fait, je ne trouve aucune explication valable quant à la présence dans mon sac de ce tournevis gris et rouge, qui date d'un an environ...et donc je pense qu'il n'est pas impossible que je finisse par trouver aussi là-dedans le schtroumf bricoleur)
- plein d'autre bordel caché en dessous, actuellement en cours de datation au carbone 14.
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