Mercredi 1 août a sonné la fin des vacances sur les hautes terres du Forez, la fin des amours d'été et des après-midi langoureuses au milieu des gentianes, le retour au bercail pour Babeliba. ...
Et puisqu'il n'a pas démérité, c'est un 13 tonnes pour lui tout seul que l'on affrète pour le redescendre dans ses prairies du Haut-Languedoc (oui bon, c'est pas complètement écologique, mais un étalon d'Auvergne ne voyage pas dans n'importe quelle condition). Le camion appartient à Patrick (qui conduit) et Sabine Ambec, adhérents de l'association, et propriétaires de Quéfyr, le premier cheval d'Auvergne destiné à une brillante carrière dans le spectacle équestre!
Sur l'aire de La Lozère, à mi-parcours, pendant qu'une légère brise lui rafraîchit les naseaux, Babeliba a l'air de se demander comment il va expliquer tout ça à ses régulières... ("ouuui mais c'est pour la sauvegarde de la race... et puis ... on m'a forcé! On m'a gavé de nourriture énergétique et après ben voilà, je n'étais plus moi-même, et... y'avait cette Coquette là, avec sa double croupe, et pfff, me rappelle plus de rien...).
Quoiqu'il en soit, un peu déboussolé au sortir du camion après 8 heures de trajet, Babeliba retrouve vite ses marques, et quand je le reconduis vers ses juments quittées deux mois plus tôt, il semblerait qu'il n'ait rien à redire sur l'itinéraire...
Le lendemain, on dirait que ces trois là ne se sont jamais quittés (par contre, on dirait que Babeliba a perdu son sonotone, je me suis époumonée pendant 20 bonnes minutes avant de trouver un couloir de vent favorable qui aura porté mes hululements aux oreilles de l'animal, lequel finira par répondre par un hennissement nettement plus distingué...Trois minutes plus tard, le trio arrive enfin, au petit trot, Jade en tête, suivie d'Odalisque, Bab fermant la marche...).
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